Chauffer une piscine sans se ruiner : voici nos meilleures astuces

Avez-vous une piscine chez vous ? Voulez-vous chauffer votre piscine domestique sans trop dépenser ? Nous vous présentons ici les meilleures astuces pour chauffer une piscine sans se faire ruiner !

Isoler la piscine : pour réduire les pertes thermiques

Pensez à l’isolation lors de la planification d’une piscine ! En faisant cela, vous pouvez réduire les coûts associés au chauffage de la piscine.

A lire en complément : Les avantages des panneaux solaires photovoltaïques pour votre habitation

Choisir la couleur de manière appropriée : pour plus d’apport solaire

Le noir est chaud là où le blanc demeure frais. Si vous désirez réduire les îlots de chaleur, utilisez les toitures blanches et du bitume clair. Pour une piscine plus chaude, la méthode sera inverse. Pour capter le plus de chaleur possible en provenance des rayons et sauver les coûts, on voudra une piscine plus foncée !

Utiliser l’énergie du soleil : parce qu’elle est gratuite !

La principale source de chaleur pour la piscine est l’énergie du soleil. Pour couvrir les frais de pompage de l’eau par le biais des panneaux solaires, quelques coûts supplémentaires s’ajoutent à part le chauffage solaire qui est particulièrement gratuit.  Mais ils sont minimes si le système est bien conçu ou s’il est assemblé au système de filtration de la piscine.

A lire également : Pourquoi enlever la mousse du toit ?

Par ailleurs, la combinaison d’un bon emplacement dans la cour, d’une couleur foncée et des panneaux solaires chauffe piscine est un système plus économique et plus performant.

Choisir le meilleur moment de la journée pour faire fonctionner le système de chauffage pour la piscine : une question d’efficacité énergétique

Le réglage du minuteur pour l’exécution du système vers midi favorise également la réduction des coûts de chauffage de votre piscine. En utilisant une pompe à chaleur pour combler l’ensemble des besoins énergétiques, la piscine remportera à fonctionner à midi, l’heure la plus chaude de la journée.

Comme la pompe à chaleur pour la piscine ne marche que lors de la circulation d’eau, programmez également le système de filtration pour assurer son fonctionnement à ces heures chaudes. La thermopompe de piscine devrait marcher avec un coefficient de performance (COP) optimal si celui-ci fonctionne durant les périodes les plus chaudes de la journée.

Choisir un système de thermopompe à haute efficacité bien calibré : aussi une question de COP

Le COP est l’indice d’efficacité d’une thermopompe ou pompe à chaleur. Plus la valeur est élevée, plus l’efficacité énergétique est grande. En testant le COP un appareil, il est généralement mesuré à une température extérieure de 80º F (26,7° C) et se situe entre 3.0 et 7.0. C’est l’équivalent d’un facteur de multiplication d’efficacité entre 300 et 700 %. Autrement dit, pour chaque unité d’électricité indispensable au fonctionnement du compresseur, vous gagnerez de 3 à 7 unités de chaleur !

Il s’agit ici d’un système très performant qui nécessite l’installation d’un appareil de grande taille. Ce dernier va optimiser son efficacité et minimiser les coûts énergétiques.

Les pompes à chaleur pour piscines sont estimées selon de la puissance (en Btu) et des chevaux-vapeur (ch). Les tailles standards sont de 3,5 ch/ 75 000 Btu, 5 ch/100 000 Btu et 6 ch/125 000 Btu.

Choisir les meilleurs panneaux solaires pour chauffer la piscine : une question d’efficacité

Les collecteurs solaires pour piscine varient en fonction de leur coût et leur efficacité. Pour couvrir vos besoins, l’astuce est de trouver le meilleur compromis. Les panneaux solaires sont conçus à partir de différents matériaux et le type de panneau solaire que vous allez choisir dépend de l’utilisation prévue et du climat.

Un simple système à capteurs non-vitré devrait vous suffire si vous prévoyez d’employer votre piscine seulement lors des températures en bas de zéro. Pour assurer la protection des panneaux et leur durée de vie, optez pour ces collecteurs sans vitres constitués de simple caoutchouc ou de plastique résistant traités avec un inhibiteur de lumière UV.

Pour les systèmes vitrés, ils sont généralement constitués de tubes de cuivre reposant sur une plaque d’aluminium recouverte de verre trempé en faible teneur en fer. En termes de prix, les systèmes vitrés sont plus onéreux que les systèmes non-vitrés.